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- SALOTH SAR -
(1925-1998

IL FUT MIEUX CONNU SOUS LE NOM DE POL POT

 

Saloth Sar (19 mai 1925 – 15 avril 1998), mieux connu sous le nom de Pol Pot (une abréviation du nom qui lui fut donné par les autorités chinoises, Politique potentielle), était le leader des Khmers rouges et le Premier Ministre du Kampuchéa Démocratique (Cambodge actuel) entre 1976 et 1979. Les politiques de son gouvernement ont provoqué la mort de près de deux millions de personnes.

Sommaire

 

Saloth Sar, mieux connu sous le nom de Pol Pot

Sa jeunesse

Issu d’une famille paysanne sino-khmère aisée liée aux autorités royales, Saloth Sar naît le 19 mai 1925 [1], à Prek Sbauv, dans la province cambodgienne de Kampong Thom. Il vit son adolescence à la campagne, où il suit l’enseignement bouddhiste dans le but de devenir moine. Passionné de politique, il s’engage dans le mouvement vietnamien anti-impérialiste de Hô Chi Minh au cours de la Seconde Guerre mondiale, et devient membre du Parti communiste indochinois en 1949.

Le gouvernement cambodgien lui accorde cette même année une bourse afin qu’il puisse effectuer des études de radio-électricité (EFREI, anciennement EFR) à Paris, de 1949 à 1953. Dès son arrivée en France, il rejoint les cercles du Parti communiste français, auprès desquels il se familiarise avec l’idéologie marxiste, et au sein desquels il passe la majorité de son temps.

Sa montée vers le pouvoir

Sans avoir obtenu le moindre diplôme, Saloth Sar devient professeur de français peu après son retour au Cambodge dans deux établissements privés de Phnom Penh, Chamroeun Vichea et Kampuchaboth (1956-1963).

Lorsque les Français se retirent d'Indochine en 1954, le roi Norodom Sihanouk est nommé à la tête de l'État et la monarchie est restaurée au Cambodge. Comme plusieurs de ses contemporains, Saloth Sar s'oppose au nouveau pouvoir et entre dans un parti communiste de faible envergure, le Parti révolutionnaire du peuple khmer (ce parti deviendra par la suite le Parti communiste du Kampuchéa, l'organe politique des Khmers rouges), pour y militer activement. Élu secrétaire du comité central du parti en 1962, les autorités chinoises commencent à montrer de l'intérêt pour Saloth Sar, le désignant sous le vocable de Political Potential.

En 1963, pour fuir la police, de plus en plus suspicieuse quant à ses activités politiques, Saloth Sar prend le maquis avec ses compagnons et entre dans la clandestinité. Il s'efforce alors de former les premiers combattants Khmers rouges avec l’aide et le soutien de la Chine.

Il est à noter qu'à cette époque, Mao Zedong voyait en lui un moyen aisé d'empêcher l'expansion du communisme soviétique dans la région.

À la fin des années 1960, la guerre que les États-Unis livrent au Viêt Nam s’étend au Cambodge, où les troupes américaines viennent débusquer, à l'aide de bombardements massifs, les forces vietnamiennes qui s’y étaient réfugiées pour fournir des armes au Front national de libération du Viêt Nam du Sud (Vietcong). Le 18 mars 1970, avec la bénédiction de la CIA, le maréchal Lon Nol orchestre un coup d'État et renverse la monarchie, incapable selon lui de faire respecter la loi dans le pays.

Une guerre civile se déclenche. Norodom Sihanouk et ses partisans se joignent aux Khmers rouges contre le nouveau régime sous un front commun : le Gouvernement Royal d'Union Nationale du Cambodge (GRUNC).

Malgré l'appui du Viêt Nam du Sud et des États-Unis, le régime de Lon Nol s'avère brutal, corrompu et incompétent dans la lutte contre le communisme. En 1973, la situation militaire se détériore et l'armée n'est en mesure que de défendre la capitale, Phnom Penh, surpeuplée de réfugiés fuyant les bombardements américains ou les mesures drastiques déjà imposées dans les zones rurales par les Khmers rouges. Ces derniers, sous la promesse de mettre un terme à la guerre, gagnent en popularité et passent, en l'espace de quelques années, de la guérilla à la guerre ouverte.

Son règne

Les forces communistes menées par Saloth Sar triomphent de l’armée de Lon Nol le 17 avril 1975, date à laquelle Phnom Penh tombe entre les mains des Khmers rouges, considérés au départ comme une force libératrice par la population. Saloth Sar se fait alors connaître comme « le frère numéro un » et adopte son nom de guerre: Pol Pot.

Dès leur prise de pouvoir, les Khmers rouges soumettent le pays à la dictature. Se servant de la légitimité du GRUNC pour gouverner, Pol Pot et ses sbires mettent en place un régime totalitaire qui entreprend rapidement d'éliminer tout individu lié au gouvernement de Lon Nol. Sous le prétexte fictif selon lequel les États-Unis s'apprêteraient à attaquer la ville, Phnom Penh est pratiquement vidée de ses deux millions d'habitants dans les jours qui suivent. Associés au capitalisme, tous les citadins, par la pointe du fusil, sont forcés d'aller travailler en campagne afin, dit-on, de nourrir la population.

Pendant près de quatre ans, les Khmers rouges font régner la terreur dans le pays, s'acharnant particulièrement sur la population urbaine et sur les intellectuels. Une prison d'État est instituée dans ce qui reste de Phnom Penh. Surnommé S-21, ce centre de détention incarcéra, entre 1975 et 1979, plus de 20 000 détenus, dont sept seulement survécurent. Tout ce qui pouvait rappeler la modernité ou l'Occident fut systématiquement détruit, telle la cathédrale catholique de Phnom Penh et la Banque nationale du Cambodge, toutes deux détruites par les flammes en 1975. La monnaie, la famille, la religion et la propriété privée sont abolies. Le Cambodge est coupé du monde.

Les Khmers rouges tardent à se doter d'un gouvernement. La République Khmère (nom donné au Cambodge depuis 1970) ne devient le Kampuchéa démocratique qu'en 1976. C'est à ce moment que Pol Pot est nommé Premier ministre et qu'une nouvelle constitution, un nouveau drapeau et un nouvel hymne national sont adoptés. Ailleurs dans le monde, les informations concernant le Kampuchéa démocratique arrivent au compte-gouttes, sauf en Chine et au Viêt Nam, où quelques journalistes et hommes politiques peuvent visiter le pays. Pour sa part, Pol Pot est pratiquement absent de la scène internationale. Personnage effacé et méconnu de son propre peuple, il se déplace peu et évite les interviews et les apparitions publiques.

À partir de 1977, après avoir survécu à trois tentatives d'assassinat et constatant l'incapacité des Khmers rouges à maintenir l'ordre, Pol Pot multiplie les purges de son parti, parsème les frontières de mines anti-personnelles et prêche une véritable guerre sainte contre le Viêt Nam, son ancien allié, à qui il impute la responsabilité de ses échecs. En outre, son gouvernement sème délibéremment la discorde avec ses voisins en exaltant des visées géographiques qui relèvent du délire. Dans une tentative de raviver l'économie à la dérive, Pol Pot élabore également un plan quadriennal aux effets catastrophiques, les objectifs ne pouvant être atteints que par un effort surhumain de la population.

Au total, plus d'un million et demi d’individus périrent dans ce chaos par les exécutions et la torture, le surtravail, la maladie non traitée ou la famine.

Sa chute

Pour en finir avec le régime des Khmers rouges dont l'hostilité anti-vietnamienne atteignait un paroxysme, le Viêt Nam envahit, le 7 janvier 1979, le Kampuchéa Démocratique avec l’aide de l’URSS, renversant le dictateur et mettant ainsi fin à la terreur qu’il avait instaurée. Avec l'aide de l'armée vietnamienne, un nouveau gouvernement est formé par d'anciens Khmers rouges opposés à Pol Pot, dont la plupart ont fui les innombrables purges de 1977-1978. Le Kampuchéa Démocratique devient la République Populaire du Kampuchéa.

Pol Pot et ses complices s'enfuient alors dans la jungle, où ils offrent une résistance au nouveau régime pro-vietnamien. Le chef des Khmers rouges quitte ses fonctions militaires en 1985. Condamné à mort par contumace par les autorités pour les crimes commis pendant son règne, il disparaît jusqu’à la fin des années 1990. Selon les dires de plusieurs personnes, il aurait coulé des jours paisibles bien loin de la jungle cambodgienne, dans une résidence luxueuse en Thaïlande. Il se serait, par ailleurs, livré au trafic illégal de bois et de pierres précieuses pendant cette période.

Ses anciens camarades le retrouvent, en juillet 1997, affaibli par la malaria et d'importants problèmes de santé. Sur ordre de son rival Ta Mok, il est arrêté par ses propres troupes pour l'assassinat de Son Sen, l'ancien chef de la sûreté du Kampuchéa Démocratique, il est condamné cette fois à une peine d'emprisonnement à perpétuité.

Alors que ses derniers fidèles désertent et que les États-Unis travaillent sur la mise en place d'un plan visant à le capturer et à le traduire devant la justice internationale, Pol Pot s’éteint le 15 avril 1998 à l’âge de soixante-neuf ans, officiellement d'une crise cardiaque. Certains journalistes ont prétendu qu’il s’était suicidé, d’autres qu’il avait été empoisonné par son médecin. La fin de son existence s'est déroulée dans des conditions particulièrement mystérieuses, qui laissent encore planer un doute quant à la véracité de l’annonce de sa mort. Sceptique vis-à-vis de l’identité du corps, le gouvernement cambodgien, appuyé par la communauté internationale, a demandé qu’une autopsie indépendante soit réalisée. Mais le corps a été incinéré très rapidement, et la preuve de la mort du dirigeant sanguinaire n'a jamais véritablement été confirmée.

 

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Source: Wikipedia.org

Textes ajoutés par Sehrus
Dernière modification: Mercredi 28 Mars 2007


 
 

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